Dédicacé au «grand ami Flaubert, en haine du gout», L'Assommoir, parce qu'il peignait sans complaisance la condition ouvriere, la folie née de la misere et de l'alcool, provoqua une nouvelle bataille d'Hernani. «M. Émile Zola est le chef de la Commune littéraire», écrivit un journaliste. «Il pue ferme», disait un autre et un autre encore : «Ce n'est pas du réalisme, c'est de la pornographie.»
Zola répondit : «J'ai montré des plaies... Je laisse au législateur le soin de trouver les remedes.» Et Paul Bourget écrivait a Zola : «C'est votre meilleur roman... Faites-nous encore quelques pages de cette force-la et vous serez le Balzac de la fin du siecle.»